|
|
|
QUALITÉ DES POISSONS Comme pour toutes les espèces, la qualité des poissons ensemencés influencera grandement les résultats. Chez nous, en plus de méthodes de contrôle de qualité très sévère, nous avons des procédés de vigies constantes de nos élevages d’omble de fontaine indigènes, en plus des critères de santé et qualité plus élevés qu’à l’habituels:
|
|
RÉPERCUTIONS BÉNÉFIQUES L’ensemencement en omble de fontaine dans un plan d’eau, a des conséquences biologiques et socioéconomiques bénéfiques et sont très importantes, car l’omble de fontaine est sans contredit l’espèce la plus ensemencée au Québec, que ce soit en nombre d’individus ou en biomasse (72,5 % de la biomasse totale ensemencée). Les ensemencements en omble de fontaine génèrent environ 596 300 jours de pêche annuellement pour une récolte estimée à 2,7 millions de poissons. Pourquoi ensemencer des ombles de fontaine indigènes? Pour l’omble de fontaine, on utilise des lignées indigènes, contrairement à la majorité des piscicultures qui élèvent de l’omble de fontaine domestique et hybride intraspécifique. L’ensemencement de l’omble de fontaine indigène assure non seulement de réduire les altérations du milieu de vie de la population indigène des cours d’eau où elle est ensemencée, mais aussi de permettre une meilleure reproduction grâce à des géniteurs de grandes qualités. De plus, le fait d’ensemencé des ombles de fontaine indigènes matures, assure une croissance plus rapide de la population d’un cours d’eau tout en assurant une qualité de pêche inégalée tout en limitant les symptômes de surpêche. Selon les analyses et les études effectuées par le Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, l’ensemencement de l’omble de fontaine indigène ne pose aucun problème d’importance dans nos cours d’eau au Québec et y est fortement privilégier pour rendre ou conserver la santé des cours d’eau et des populations de salmonidés. Différences entre l’ensemencement de poissons domestiques et de l’omble de fontaine indigènes L’ensemencement en poisson domestique risque de perturber la structure des populations naturelles en créant une compétition directe pour les sites de reproduction, l’alimentation ou les abris. Ce qui est susceptible de réduire le taux de retour de l’ensemencement, contrairement aux ombles indigènes bénéficiant d’un avantage compétitif (Études de Saunders et Smith). De plus, les risques de conséquences génétiques, sont significatives à plusieurs égards, notamment la diminution des performances (survie, croissance, reproduction, etc.) contrairement à nos populations d’ombles de fontaine indigènes, qui s’adaptent mieux à l’environnement naturel des cours d’eau au Québec. Bien que les lignées domestiques aient généralement une meilleure croissance en pisciculture et qu’ils sont plus gros pour le même âge, les lignées indigènes que nous ensemençons ont un meilleur taux de survie et de recapture à moyen et long terme. Ces dernières survivent plus longtemps et fournissent plus de biomasse, ce qui les favorise pour des ensemencements de type soutien et dépôt-croissance-retrait ou pour les introductions et les repeuplements (Études et analyses réalisées par Flick et Webster; Lachance et Magnan, 1990). Ces mêmes études démontrent aussi que :
|
